Facteurs liés à l'âge:
• Enfant : accident fréquent, nécessite une prise en charge très spécialisée. La réhydratation se calcule en fonction du poids ou de la surface corporelle (insuline: 0,1 UI/kg/h).
L'œdème cérébral est une complication spécifique, il apparaît quelques heures après le début du traitement: détérioration de la conscience puis coma ; diagnostique posé au scanner ; traitement par mannitol (1 g/kg en bolus IV) et corticoïdes; si ils sont inefficaces, possibilité d'hyperventilation. Pronostic très péjoratif
• Sujet âgé : être prudent pour la réhydratation (surtout si insuffisance rénale ou cardiaque). Prendre en compte les pathologies intercurrentes. Anticoagulation facile.
• Le facteur déclenchant qui peut être une infection
• Les complications du diabète
Étiologie :
• Arrêt de l'insulinothérapie
• Non prise en compte de facteurs de décompensation nécessitant une majoration des doses: corticothérapie, affection ou stress intercurrents (infection, infarctus, chirurgie...)
• Peur de l'hypoglycémie devant des vomissements, faisant diminuer la dose d'insuline
• Défaut de fonctionnement d'une pompe à insuline
• Révélation d'un diabète méconnu
• Idiopathique
Signes cliniques :
• Stade précoce (auquel le diagnostic devrait être posé)
- Syndrome polyuropolydipsique
- Asthénie, anorexie, amaigrissement
- Nausées, vomissements, douleurs abdominales
- Odeur acétonique de l'haleine
• Stade d'acidocétose établie
- Dyspnée acidosique de Kussmaul (ample et bruyante)
- Déshydratation importante: tachycardie, hypotension, peau et muqueuses sèches, pli cutané, soif
- Obnubilation de la conscience, au maximum coma calme
- Signes digestifs majorés: vomissements, diarrhées, douleurs pseudochirurgicales
- Hypothermie fréquente
Complications :
Rares Œdème cérébral ,Œdème pulmonaire, détresse respiratoire, Thromboses veineuses ,Hypokaliémie avec risque de mort subite, Infarctus du myocarde ,Hypotension artérielle, collapsus ,Dilatation gastrique, gastrite érosive Hypoglycémie tardive Infection ,Hypophosphatémie Mucormycose, Rhabdomyolyse .
Examens Biologiques :
• Hyperglycémie, généralement entre 3 et 5 g/l, peut atteindre 10 g/l
• Glycosurie ++++, cétonurie ++++
• Ionogramme sanguin: hyponatrémie, kaliémie variable malgré une déplétion potassique
constante
• Hyperprotidémie, hyperosmolalité
• Augmentation modérée de l'urée et de la créatinine par insuffisance rénale fonctionnelle
• Bicarbonates < 15 mmol/l; trou anionique augmenté
• Hyperamylasémie; hypertriglycéridémie (hypercholestérolémie)
• Hémogramme: augmentation de l'hématocrite
Etats pathologiques interférant avec les résultats:
L'acidose sévère donne une fausse hyperkaliémie.
Examens diagnostiques spécifiques:
• Recherche semi quantitative de corps cétonique dans le plasma (ne met pas en évidence le BETA-hydroxybutyrate produit en cas d'acidose lactique)
• Gaz du sang systématiques: pH < 7,3, pCO2 et bicarbonates diminués
• ECG: recherche de signes d'hypokaliémie, de nécrose myocardique
Diagnostic :
A- Diagnostic positif : En milieu hospitalier, établir le diagnostic. Chercher une cause de décompensation en particulier une infection par hémocultures, ECBU, radiographie pulmonaire, un infarctus (parfois silencieux)
B- Diagnostic différentiel :
• Décompensation hyperosmolaire
• Acidose lactique
• Autres comas, en particulier hypoglycémique
• Acidocétose alcoolique
Traitement :
• Buts du traitement: augmenter le taux d'utilisation du glucose par les tissus, corriger la cétonémie, l'acidose et la déplétion hydroélectrolytique
• Traitement médical débuté avant d'avoir tous les résultats biologiques. Il comporte quatre grands axes:
- L'insulinothérapie (voir "médicaments")
- L'apport de potassium (voir "médicaments")
- La réhydratation: 4 à 8 litres en 24 heures, 2 litres en 2 heures puis 0,5 l/h pendant 4
heures puis diminuer selon l'état d'hydratation et la tolérance. Prudence en cas d'insuffisance rénale ou cardiaque. Débuter par du sérum salé isotonique à 9 p.1000, puis glucosé isotonique 5% enrichi en sel quand la glycémie devient inférieure à 2 g/l
- Le traitement de la cause declanchante
Régime : reprise de l'alimentation quand la conscience est normale et quand les nausées ont disparu.
Produits de référence :
• Insuline ordinaire (rapide) par voie intraveineuse continue à la seringue électrique, à la dose de 5 à 10 unités par heure en moyenne (0,1 UI/kg/h). En l'absence de réponse après 2 heures de traitement, doubler la dose. poursuivre jusqu'à disparition de l'acidose et de la cétonurie et réalimentation du patient; relais par insuline NPH en 2 injections par jour
• Potassium: thérapeutique indispensable quelle que soit la kaliémie initiale. Débuter à 2 g par heure à la seringue électrique, 3 g en cas d'hypokaliémie
Contre-indications: Potassium (temporaire): hyperkaliémie supérieure à 6 mmol/l
Précautions d'emploi:
• Insuline: adapter la posologie aux glycémies capillaires horaires et au pH
• Potassium: retarder l'utilisation en cas d'insuffisance rénale oligoanurique
Interactions médicamenteuses:
L'insuline fait entrer le potassium dans la cellule et entraîne une hypokaliémie.
-Autres conduites therapeutique :
• Antibiothérapie en cas d'infection avérée ou de fièvre
• Bicarbonates, utilisation controversée. Pas d'intérêt quand le pH est > 7
• Phosphates intéressants car le déficit est fréquent
• Héparinothérapie en cas de facteurs de risque vasculaire, de sujet âgé ou très déshydraté
• Solutés macromoléculaires en cas de collapsus
Surveillance:
• Clinique: conscience, pouls, pression artérielle et diurèse une fois par heure
• Urinaire (toutes les heures): glycosurie, cétonurie horaires
• Glycémie capillaire toutes les heures
• Biologique: glycémie, kaliémie, pH, bicarbonates toutes les trois heures
• ECG réguliers
• Gazométrie artérielle
• Phosphore, calcium, magnésium toutes les 6 heures
THYROÏDITE
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Définition :
Ensemble de pathologies thyroïdiennes, à l'origine d'une atrophie thyroïdienne ou d'un goitre, et d'une dysthyroïdie ( Hypothyroïdie ou hyperthyroïdie) , une nette prédominance féminine . peut être associées à des maladies auto-immunes fréquemment associées aux thyroïdites lymphocytaires: insuffisance surrénalienne, diabète insulino-dépendant, maladie de Biermer, syndrome de Goujerot-Sjögren, polyarthrite rhumatoïde .
les facteurs de risque de developper une thyroidite lymphocytaire sont : histoire familiale de dysthyroïdie , maladie auto-immune préexistante, incluant diabète de type I, insuffisance surrénalienne, polyarthrite rhumatoïde , grossesse .
Signes cliniques : début souvent insidieux , découverte au stade de goitre asymptomatique , apparition progressive d'une hypothyroïdie, parfois association à d'autres manifestations ou maladies auto-immunes .
Examens complémentaires : Anticorps anti-thyroïdiens (notamment anti-microsomes et anti-thyroglobuline) élevés - Hypothyroïdie avec baisse de la fraction libre de la thyroxine et taux élevés de TSH ultra-sensible.
Évolution : Thyroïdite lymphocytaire évolue vers goitre et hypothyroïdie définitifs .
Traitement :
Signes cliniques : douleurs cervicales, hypertrophie d'un ou des deux lobes thyroïdiens , fièvre, altération de l'état général , manifestations, en règle modérées, d'hyperthyroïdie, histoire récente d'infection des voies aériennes.
Examens complémentaires :
Évolution : Thyroïdite granulomateuse en règle, retour vers l'euthyroïdie après quelques semaines ou mois .
Traitement :
Diagnostic différentiel :
Examens complémentaires :
Surveillance :
à 14:32
Sphingolipidose : MALADIE DE FABRY
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Définition :
Sphingolipidose due à un déficit en alpha-galactosidase A, qui entraîne une accumulation de trihexoside galactosylglucocéramide. Affection héréditaire autosomique liée à l'X. Les symptômes les plus graves surviennent chez l'homme homozygote (incidence de 1/40 000). Symptômes plus modérés chez la femme (hétérozygote).
Signes cliniques :
Débutent vers la dixième année :
Évolution et pronostic :
Mauvais chez l'homme (décès vers l'âge de 40 ans), bon chez la femme
Diagnostic :
Recherche de dépôts cornéens , Biopsie médullaire ou rénale: présence de vacuoles lipidiques
Traitement :
Symptomatique des complications.
à 14:31
IMPUISSANCE : Troubles de l'érection
Libellés : Cours Endocrinologie 0 commentairesDéfinition :
impuissance ( Sexe : Homme uniquement ) Érections insuffisantes en tumescence, en rigidité et en dureté. Les dysfonctionnements érectiles ont de multiples origines : pathologies organiques, iatrogènes, troubles du désir, de l'orgasme, de la sensualité et des relations qui en dépendent. La moitié des hommes adultes ont eu ou auront une impuissance temporaire dans leur vie génitale.
Âge de prédilection :
Étiologie :
Facteurs de risque :
Signes cliniques :
Examens complémentaires :
Diagnostique :
Réponse à l'injection intracaverneuse de papavérine ou d'autres agents vasoactifs (prostaglandine, alpha-bloquants); utile pour la démarche étiologique et l'orientation thérapeutique
Traitement médical ambulatoire , hospitalisation pour pose de prothèses d'érection
Les indications :
Contre-indications :
Hypersensibilité à chaque agent , Testostérone: tumeur maligne androgénodépendante (prostate...) , alpha-bloquants: insuffisance rénale ou hépatique sévère pour la yohimbine, TA <>
Surveillance :
Suivi très régulier avec, le cas échéant, rencontre du partenaire
Mesures hygiéno-diététiques: Comme les dysfonctionnements de l'érection sont multifactoriels, il est parfois nécessaire d'entreprendre une sexothérapie individuelle ou de couple
Évolution :
Chaque patient est un cas particulier et le résultat du traitement est très variable. L'utilisation d'appareil à dépression, d'injections intracaverneuses et de prothèses d'érection ont nettement amélioré le pronostic. Abandon fréquent des injections intracaverneuses à long terme , Guérison spontanée dans 15% des cas.
à 14:27
GALACTORRHEE
Libellés : Cours Endocrinologie 0 commentairesDéfinition : Écoulement laiteux du mamelon.
Étiologie :
Diagnostic différentiel :
Traitement : Étiologique Bromocriptine .
à 14:25
OSTÉOMALACIE
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à 14:23
HYPOPARATHYROIDIE
0 commentairesDéfinition :
déficit en PTH ( parathormone ) par une atteinte des glandes parathyroïdes primitive (rarement) ou secondaire. se manifeste par des symptômes d'hypocalcémie allant des paresthésies à la tétanie. peut s'intégrer dans un tableau de polyendocrinopathie (pathologies associées: syndrome de Di George (aplasie thymique, cardiopathie) .
Épidémiologie : touche les deux sexes de façon égale .
1- Facteurs héréditaires: génétique :
2- Facteurs de risque : Chirurgie, traumatismes ou néoplasies cervicaux.
3- Facteurs liés à l'âge : chez le nouveau-né penser aux formes transitoires secondaires à une hyperparathyroïdie maternelle. plus fréquente chez le prématuré. L'hyperexcitabilité neuromusculaire prend l'aspect de crises convulsives avec risque de laryngospasme et mort subite. Prise en charge en milieu spécialisé, adaptation des posologies en fonction du poids . chez sujet âgé: hypocalcémie fréquente chez la personne âgée, d'étiologie multiple.
Étiologie :
1- Primitive : rare, présente dès la naissance :
2- Secondaire : la plus fréquente, acquise :
Signes clinique : atteint le systèmes endocrinien, métabolique, neuromusculaire, les signes cliniques sont celle de l'hypocalcémie :
Diagnostic différentiel :
Examens complémentaires :
Démarche diagnostique: identification biologique d'une hypocalcémie, puis d'une hypoparathyroïdie vraie (à différencier d'une pseudohypoparathyroïdie), puis de son étiologie
Traitement :
hospitalisation en cas de crise tétanique aiguë, ainsi que pour le bilan initial devant une crise de tétanie, faire respirer dans un sac en plastique peut aider à remonter la calcémie
Les indications :
Moyens :
Surveillance :
Clinique et biologique (calcémie, calciurie) à la recherche de sous- et surdosages; hebdomadaire, puis mensuelle, puis trimestrielle , s'assurer de la compliance au traitement, connaissance des signes de dyscalcémie
Complications :
Évolution :
à 14:22
LE DEVELOPPEMENT DU COEUR
Libellés : Cours Embryologie 0 commentairesLes deux tubes initiaux fusionnent vers 21-22 jours. A ce moment, l'ensemble de la région cardiaque est passée en situation ventrale, en arrière du Stomodaeum.
- - Le Truncus, segment court, d'où partent les deux aortes ventrales.
- - Le Bulbe artériel ou Conus, séparé du ventricule par le sillon cono-ventriculaire (détroit de Haller). Sa partie caudale régresse lors de la formation des ventricules. Le reste donnera les segment initiaux de l'aorte et de l'artère pulmonaire.
- - Le ventricule primitif. Il est séparé de l'atrium primitif par le sillon atrio-ventriculaire. Sa partie caudale donnera le ventricule gauche, tandis que sa partie crâniale donnera le Bulbus cordis, puis le ventricule droit.
- - L'atrium primitif (ou oreillette primitive)
- - Le sinus veineux. C'est une dilatation transversale qui reçoit les 2 veines ombilicales (VO) et, en dedans, les deux veines vitellines (VV). Par la suite, les veines de la circulation intra embryonnaire (veines cardinales) vont s'aboucher à l'extérieur des veines ombilicales par l'intermédiaire des canaux de Cuvier (formés par la réunion des veines cardinales antérieures et postérieures).
Les premières contractions débutent vers 24 jours :
Vers 28 jours, elles sont coordonnées avec des mouvements péristaltiques qui déterminent le sens du flux sanguin.
A la 5e et à la 6e semaine, le cloisonnement des cavités primitives forme les 4 cavités définitives.
Les premières ébauches cardiaques sont associées à de petites cavités coelomiques, creusées au sein du mésenchyme voisin : Ces cavités fusionnent également, puis entourent le coeur après la fermeture ventrale de l'embryon pour former la cavité péricardique.
- - Au niveau du sillon atrio-ventriculaire :
Le ventricule primitif vient se placer en avant, puis légèrement à gauche de l'atrium primitif.
Une anomalie de cette première plicature dans le plan frontal peut inverser la position des cavités gauches et droites : La malformation est appelée Situs inversus. - - Au niveau du sillon cono-ventriculaire :
Le Conus conserve son orientation longitudinale et se retrouve perpendiculaire au ventricule primitif.
Ce cloisonnement débute tôt. Il préserve une communication entre les deux atriums droit et gauche qui reste fonctionnelle jusqu'à la naissance.
Trois cloisons participent à la séparation des atriums :
Il apparaît au début de la 5esemaine (30 jours), à la partie postéro-supérieure de l'atrium primitif dans le plan sagittal. C'est un croissant dont le bord libre est tourné vers l'orifice atrio-ventriculaire. Il laisse en bas un orifice, l'Ostium primum.
Il se développe dans le plan de l'orifice atrio-ventriculaire (entre atrium et ventricule primitifs). Lors de la plicature du tube, cet orifice s'élargit transversalement sur la droite jusqu'au Bulbus cordis. Sur ses berges, 2 bourgeons médians, antérieur et postérieur, se rejoignent sur la ligne médiane, séparant lesorifices mitral et tricuspide.
Il apparaît à la 6esemaine au niveau du toit de l'atrium droit. Il se développe dans un plan sagittal parallèlement auSeptum primum. C'est une cloison, plus épaisse et falciforme, qui descend sur le côté de l'Ostium secundum, mais ne le ferme pas. Il persiste une communication en chicane entre les deux atriums, le Foramen ovale (FO) ou trou de Botal. A la partie basse de la cloison inter-atriale, le septum primum forme une membrane, la valvule de Vieussens (VaV.).
Après le cloisonnement des atriums, le sinus veineux est appendu à la partie postérieure de l'atrium droit. Il s'aplatit et s'incorpore progressivement à la paroi atriale au cours de la croissance du coeur. A partir de ce moment, la veine cave supérieure (dérivant de la veine cardinale antérieure droite) et la veine cave inférieure (dont le segment terminal dérive de la veine vitelline droite) débouchent directement dans l'atrium droit.
à 14:20
LE DEVELOPPEMENT DU COEUR (suite)
Libellés : Cours Embryologie 0 commentaires- - Communication inter-atrial
- - Sténose de l'orifice pulmonaire
- - Hypertrophie du ventricule droit.
- - Sténose pulmonaire
- - Communication interventriculaire
- - Dextroposition de l'orifice aortique
- - Hypertrophie ventriculaire droite.
à 14:19
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